Ce fut un vrai carnage. Lorsque les Compagnies de Repression Sociale (CRS) sont arrivées sur place, elles se sont trouvées face à un bain de sang.
C’est plus de trente cadavres d’hommes de main du Capo Vittorio Scarpullazi, connu des services de l’Agence de la Paix comme un mafieux notoire mais n’ayant jamais pu être arreté, qui ont été découverts. Il y avait aussi les cadavres d’individus inconnus, sans doute des mercenaires engagés pour l’occasion.
En revanche, il n’y avait aucun cadavre de membre de la triade. L’attaque a du être tellement rapide que les Hommes sur place n’ont pas eu le temps de réagir.
Il n’y avait pas de trace non plus de Vittorio Scarpullazi lui même. A-t-il réussi à fuir, ou s’est-il fait capturer, nous ne le savons pas pour l’instant.
Notre reporter présent sur place lors de l’intervention des CRS a pu obtenir comme renseignement que plus de 100 impacts de balles ont été relevés sur les murs de la maison.
Les CRS ont aussi découvert une trappe dont la présence n’est pas déclarée à l’Agence de l’Urbanisme, et donnant sur les égouts. Il semble que l’attaque surprise soit venue de là, et que les assaillants soient repartis par le même chemin.
L’Agence de la Paix mène l’enquête pour retrouver le Capo, afin d’avoir des détails sur l’attaque et de pouvoir l’incarcérer dans une Maison de Rétention pour toutes ses actions contraires au Règlement.
Monsieur Guerin, Dagsec de l’Agence de la Paix, a annoncé que "les coupables seraient poursuivis et dûment châtiés". Malheureusement ce carnage intervient seulement quelques jours après le massacre du bureau de l’Hygiène Mentale. Les effectifs de l’Agence de la Paix travaillaient déjà en masse sur cette affaire, et devront donc partager leur temps entre les deux.